lundi 1 octobre 2018

La princesse Diana ......................................................................................... Paparazzi









En ouvrant les journaux, le lendemain, « Shy Di » ­(timide Diana) découvre, stupéfaite, le pouvoir de l’image : 800 millions de spectateurs ont suivi son mariage dans le monde. Dès ce moment et jusqu’à sa mort, elle sera guettée, épiée, flashée à chacune de ses sorties. Aucun membre de la famille royale n’avait jamais électrisé la presse comme Diana. A tel point qu’elle finira par déclencher la jalousie de Charles, ravi au début de jouer avec humour « le mari de lady Diana », puis un rien contrarié de devenir le faire-valoir de Madame pour les médias. Lesquels ne se gênent pas pour lui signifier leur mécontentement quand il apparaît seul, et lui tournent le dos dès que surgit sa femme !

Au palais, les fonctionnaires du protocole, bluffés, n’arrivent plus à suivre. Pas sorcier, pourtant, d’imaginer qu’à côté de la Reine, de la reine mère et de la princesse Anne l’arrivée de Diana ­rafraîchit, embellit, décoiffe une royauté empêtrée dans son austérité vieillotte. Sarah Ferguson, la marrante, n’est pas encore la femme d’Andrew ; la seule touche de fantaisie, c’est le franc-parler et les tenues guillerettes de la reine mère... qui va fêter ses 81 ans ! Alors, bien sûr, au moindre déplacement du jeune couple, photographes et paparazzis s’en donnent à cœur joie. La demande des journaux ne tarit pas, ils sont sûrs de vendre leurs clichés. David Emanuel qui, avec sa femme Elizabeth, a créé la robe de mariée : « Personne au monde n’a été autant surveillé que Diana. Pas même Marilyn, ni Jackie Kennedy ! »
Et quand on se lasse de décrypter ses attitudes, il y a toujours une robe, un tailleur, un chapeau à critiquer, à imiter. Personnage public, elle ne ­s’habille pas selon son caprice. Catherine ­Walker, la styliste qui tissa sa carrière grâce à elle : « Diana devait incarner à la fois une mère, un membre de la famille royale, la future reine d’Angleterre, une ambassadrice et... une icône. » A chaque voyage à l’étranger, elle s’efforce d’honorer le pays qu’elle visite – Chanel en France, Moschino en Italie... –, porte les couleurs du drapeau ­– blanc et rouge au Japon – et évite au Brésil, par exemple, en 1990, celles du vainqueur de la Coupe du monde de football (l’Argentine, bleu et blanc ­interdits) !
A elle seule, lady Diana est un ministère des Relations publiques. La styliste Caroline Charles : « Dès les années 80, plein d’acheteurs et de journalistes internationaux sont venus à Londres à cause d’elle. Tout comme ils y étaient venus dans les années 60 à cause des Beatles. Elle a tout à coup mis la vie publique britannique sur le devant de la scène. » Sans parler des retombées commerciales de l’idolâtrie. Beau ou laid, tout le monde veut le même ­chemisier à pois, le même bibi, le même blazer rouge. Les stylistes de ses débuts – ­Catherine Walker, Bruce ­Oldfield, David Emanuel, Caroline Charles – en ont tiré une renommée qui dépassa largement le volume de leurs manches ballon, c’est dire.

Patrick Demarchelier : “Lorsqu’elle souriait, le monde entier s’illuminait”

Durant les premières années, sa formidable photogénie compensera son style... anglais. Patrick Demarchelier,­ qui deviendra son ami, l’a découverte dans son objectif en 1986, à Highgrove, où elle séjournait seule avec ses enfants. Une rencontre informelle où la princesse se révèle chaleureuse et décontractée : « Ce que je préférais, c’était son sourire, magnifique. Lorsqu’elle souriait, le monde entier s’illuminait. Son sourire était séduisant, superbe. » Evidemment, la jeune femme n’a pas l’habitude de poser ; mais à 25 ans, elle a intégré l’art du paraître. En capeline et chemise à jabot ou en longue robe à paillettes et diadème de perles et diamants, elle fait peut-être ricaner les Françaises qui raillent son côté endimanché, mais sa ­silhouette tranche avec celle de Bernadette Chirac ou ­Barbara Bush. Presque 1,80 mètre, un corps élancé, épaules bien dessinées, des jambes longues et un je-ne-sais-quoi d’égaré dans le regard.
Quand Patrick Demarchelier ­accepte de photographier Diana, il sait que ce sont ses ­clichés dans « Vogue » qui ont séduit. Alors, princesse ou pas, il propose de lui « refaire un look ». En clair : de casser son côté nunuche en la remaquillant et en la recoiffant. Quand il évoque la question, le diplomate photographe euphémise sur sa « chevelure abondante », son « maquillage sophistiqué avec un gros trait d’eye-liner bleu »... Bref, il l’admet, elle faisait « démodé ».

Demarchelier : “Elle était généreuse et gentille. Sur les photos, on perçoit sa bonté”

« Nous avons embauché une maquilleuse et pris Sam McKnight comme coiffeur. » Sam est une des stars de « Vogue », il travaille avec les grandes maisons italiennes et françaises. Demarchelier n’a pas besoin de lui donner de consignes. Il a compris qu’il a le feu vert pour tailler dans cette lourde frange, effiler et raccourcir la nuque, revoir le « méchage ». La belle est transfigurée. « Maquillée avec légèreté, les cheveux courts, elle avait l’air jeune, fraîche, adorable. »
Adorable, elle l’était. Tous ceux qui l’ont habillée, ­formée aux discours, à l’humanitaire, sont unanimes. ­Demarchelier : « Elle avait quelque chose de magique. Elle était généreuse et gentille. Elle aimait sincèrement les gens, possédait une beauté intérieure. Sur les photos, on perçoit sa bonté. Son charme était naturel, elle ne calculait pas... » Oui, c’était son naturel, un mélange de vulnérabilité et de tension, qui lui donnait du charme. Cette façon de rougir quand on s’adressait à elle, quand elle prenait la parole la rendait encore plus irrésistible.

“Elle commence à porter des robes moulantes et sexy”

Pourtant, au fil des années, la jeune femme un peu maladroite s’était bel et bien débarrassée de ses inhibitions. Une fois ses illusions romantiques rangées dans l’armoire aux souvenirs, la voilà résolue à vivre pour elle-même. Après sa séparation, en 1992, puis son divorce, en 1996, elle se met lentement à renaître. Commence par découvrir Versace, le couturier du sex-appeal. Dans ses robes de sirène, Diana peut en ­remontrer aux plus ­sensuelles stars de ­Hollywood. D’ailleurs, entre ses amants et ses révélations intimes sur la BBC, elle leur vole régulièrement les unes des journaux. Mais, au-delà de cette ­habileté médiatique, Shy Di se métamorphose en Super Di. Et, comme toutes les femmes, ce sont ses vêtements qui parlent pour elle.
Le créateur Jacques Azagury la voit se transformer : « Elle décide de changer complètement de look. Commence à porter des robes moulantes et sexy, beaucoup plus dans la tendance internationale. Par exemple, elle qui, dans les visites officielles, n’avait pas droit au noir ­(réservé aux enterrements), elle nous a demandé un fourreau total black, en dentelle, très décolleté, comme pour affirmer : “Je suis encore belle, je suis encore sexy.” De fait, elle avait minci, embelli avec l’âge. »

Se voir belle et victorieuse sur les photos est sa revanche

Enfin, comme pour anticiper la moindre velléité de domination, la voilà qui, de son 1,80 mètre, s’adonne à Manolo Blahnik, ces escarpins de 8, 10, 12 centimètres qu’elle n’aurait jamais osés avec Charles. La modestie n’est plus de mise. Catherine Walker se souvient. « Elle modelait son corps avec acharnement : musclé, hâlé, gommé afin de mieux traverser sa crise conjugale... » Se voir belle et victorieuse sur les photos est sa revanche.
Quand elle meurt, cette nuit d’été à Paris dans le tunnel de l’Alma, Paris Match publie une photo d’elle en maillot de bain turquoise, corps bronzé, impeccable. Elle aurait ­approuvé. Catherine Walker : « A la fin de sa vie, j’étais contente pour elle. La vraie Diana était devenue suffisamment forte pour surpasser son image. » C’est cette amie de seize ans, discrète et reconnaissante, qui réalisera la robe de ses funérailles. Elle ne la décrira jamais à personne. 























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Lady Diana Spencer










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Le deuil de la princesse de cœur

.. la mort de Lady Diana, le 31 août 1997..

Arrivée le 30 août 1997 pour un séjour parisien avec son compagnon Dodi Al-Fayed, la princesse Diana était quelques heures plus tard victime d’un accident de la route sous le tunnel du Pont de l’Alma, au cours d’une course-poursuite avec des paparrazi. Son décès, prononcé le 31 août à 4 heures du matin à la Pitié-Salpêtrière, a alors ébranlé le Royaume-Uni. source


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Pont d'Alma- Paris

Durant la journée du 31 aout, des milliers de personnes, éplorées, viennent déposer des bouquets, et allumer des bougies devant les grilles du palais de Kensington à Londres, résidence de la princesse, alors qu’en fin d’après-midi le prince Charles était de retour de Paris avec le cercueil de Diana.source







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En ce funeste 6 septembre 1997, une semaine après l'accident fatal qui leur a arraché leur mère, les princes William, 15 ans, et Harry, à quelques jours de son 13e anniversaire, suivent lugubrement la dépouille de Lady Di lors d'obsèques nationales ultra-médiatisées. Un calvaire d'une demi-heure pour les deux adolescents, du palais St James à l'abbaye de Westminster, avec à leurs côtés leur grand-père le duc d’Édimbourg, leur père le prince Charles et leur oncle maternel Charles Spencer : "Ma mère venait juste de mourir et j'ai dû marcher un long moment derrière son cercueil, se remémore avec aigreur le cadet des deux frères, entouré par des milliers de gens qui me regardaient, pendant que des millions [en fait, plus de 2 milliards à travers le monde, NDLR] faisaient de même à la télévision."
Le pire, c'est que les deux jeunes fils de Diana n'avaient aucune envie d'être là, mais ils n'ont pas eu le choix. Dans un entretien dans l'émission Today sur Radio 4 outre-Manche, le comte Charles Spencer, leur oncle, vient même de révéler qu'on lui avait menti à ce sujet : "On m'a menti et on m'a dit qu'ils voulaient le faire, alors que bien sûr ils ne voulaient pas, mais je n'avais pas réalisé, a assuré le frère de Diana et chef de la famille Spencer, propriétaire du domaine d'Althorp où repose la défunte. C'était le pire moment de la journée, et de très loin... Marcher derrière la dépouille de ma soeur avec deux garçons qui étaient évidemment en plein dans le deuil extrêmement douloureux de leur mère. C'est ce genre de circonstance étrange où on vous disait qu'il suffisait de regarder droit devant. Mais cette sensation, cette espèce de raz-de-marée de chagrin absolument dévastateur qui vous submerge tandis que vous vous enfoncez dans cette sorte de tunnel d'émotion intense, c'était véritablement éprouvant et j'en fais encore des cauchemars aujourd'hui."
Et si le frère de Lady Di, âgé de 33 ans à l'époque, se souvient de ce moment comme "la demi-heure la plus terrifiante de toute sa vie", on peine à imaginer à quel point il fut insoutenable pour ses neveux, contraints de faire "quelque chose de bizarre et de cruelle", comme il le regrette encore. source









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Remembered: Mourners épinglent des notes, des photographies et des bouquets aux portes du palais de Kensington












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This is a very touching tribute by Princes William & Henry of Wales to their beloved mother placed at her coffin on the day of her funeral, September 6th, 1997. William wrote the first three letters of 'Mum', while Hanry wrote 'My'.




































La Princesse est inhumée sur la propriété Althorp, dans le Northamptonshire, demeure historique de la famille Spencer depuis le XVIème siècle. La tombe de la princesse Diana Spencer est située sur l’île du lac Round Ovale, c’est là que son corps est inhumé. Un monument discret en pierre surmonté d’une urne y est érigé. L’île est inaccessible, et un mémorial a été construit près du lac afin que les visiteurs puissent s’y recueillir. C’est donc deux tombes que l’on pourrait lui attribuer, l’une étant cette île où elle repose, l’autre étant son mémorial.

Inaccessible et entourée d’eau, un paradoxe pour cette femme qui fut pourtant si proche des autres. En même temps, l’île symbolise une entité seule. Peut-être cette île renverrait-elle à l’idée que la princesse, délaissée par l’amour à la fin de vie, se serait sentie seule sur le plan amoureux ? L’eau de ce lac est par ailleurs très tranquille, la princesse y reposerait donc en toute sérénité, après une vie tourmentée. Mise sur un piédestal durant sa vie et après sa mort, cette île inaccessible contribue t-elle à ce que la princesse, de par son grade royal ne soit pas importunée par le peuple, tout en continuant à susciter une admiration certaine, de loin, comme à travers les médias durant sa vie ?
L’île est visible, admirable, l’on peut en faire le tour, mais l’on ne peut y aller. Serait-ce une manière de dire qu’elle avait un côté pile, l’intime, sa personnalité propre que peu connaissaient ; et un côté face, sa personnalité médiatique ? En psychanalyse, l’île est aussi le symbole du Moi. A noter que le petit monument érigé sur l’île est placé dos au mausolée. Comme si, en regardant l’île on était loin de l’image médiatique et accessible. Et que, depuis le mausolée – le côté médiatique donc – on ne pouvait voir le petit monument, le véritable Moi de la princesse. Source













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Diana’s isle to emerge from years


Tranquillité, inaccessibilité, admiration.
Tout s’oppose au mémorial érigé en sa mémoire sur la rive du lac, le côté face ? Le monument en pierre est imposant et construit sur le modèle des temples doriques. L’ordre dorique est un style du VIIème siècle avant J.C appliqué à l’architecture des temples Grecs. Hasard ou coïncidence, le temple de la déesse Héra à Argos, est bâti selon l’ordre dorique et le parallèle qui peut être fait entre la vie de la princesse et celle de la déesse est troublant.








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 20 ans après ...